valorisation du patrimoine culturel de l'ENS
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ODT
le 18/06/2022 à 10:41 Citer ce message
Guillaume COURTOIS
Gestionnaire d’espaces naturels
Secteur montagne
Service patrimoine naturel
Direction de l’aménagement
nous transmet ce document où l'on peut trouver de nombreuses informations sur notre territoire.
Lien pour télécharger « l’étude du patrimoine historique et culturel de l’Espace Naturel Sensible du col du Coq » réalisée en 2018-2019 :
sd26-ens_col-coq_rapport_2019.pdf
La réalisation de cette étude avait été confiée par le service patrimoine naturel et le service patrimoine culturel du Département de l’Isère à Séverine Penon et Nathalie Poiret, dans la cadre de la mise en œuvre du plan de gestion de l’ENS du col du Coq.
Il s’agit d’un important travail de recherche sur lequel le service Patrimoine Naturel ci dessus s'appuie pour mener des actions de valorisation du patrimoine culturel de l’ENS, comme par exemple l’exposition permanente dans le habert de Pravouta, la préservation des vestiges du habert des Ayes, le dégagement du bassin des Teppes, … .
Ce travail avait été présenté lors du comité de site 11 février 2019.
Vos remarques et suggestions seront les bienvenues sur cette page. -
le 21/06/2022 à 21:40 Citer ce message
Joël Bonnemaison, géographe, chercheur, professeur à l’Université Paris IV, dans un colloque en 1995, s’exprimait ainsi : « Le territoire peut être défini comme l’envers de l’espace. Il est idéel et même souvent idéal, alors que l’espace est matériel. Il est une vision du monde avant d’être une organisation ». L'espace est défini par le regard du géographe comme une portion de la surface de la terre alors que le territoire implique une appropriation de l'espace par la société qui l'occupe.
Dans cette « Étude du patrimoine historique et culturel de l’Espace Naturel Sensible du Col du Coq » (St‐Pancrasse & St‐Pierre‐de‐Chartreuse, Isère), effectuée par Séverine PENON Nathalie POIRET Sandrine GUENARD, (Bravo à ces auteures !) on découvre comment les hommes, au fil du temps, se sont approprié cet espace pour le façonner à leurs mesures et en faire un territoire. Il est important que les habitants de ce territoire participent à son devenir.
Les propositions de médiation, valorisation (parcours, sentiers, dépliants pédagogiques etc…) sont intéressantes. Créer un musée dans un habert, pourquoi pas, mais n’avons-nous pas besoin aussi de « vie », de recréer la vie d’antan avec de vraies vaches, du bon fromage fabriqué sur place durant l’été, du beurre, du lait, du yaourt, de la ricotta (brousse) et tous ces produits alimentaires dont on a perdu le goût du « fabriqué sur place ». Ce serait, à mon avis, une très belle manière d’honorer le « territoire » et les hommes qui l’ont modelé. Il faudrait reconstruire, pour cela, le habert des Ayes.
Dans les préalpes vicentines (Italie du Nord, confins de la Vénétie et du Trentin) où la préservation de la faune et de la flore n’est pas sous-estimée, il existe des « malghe », fermettes ouvertes dans les alpages, durant l’été seulement . Elles sont louées à des agriculteurs de la plaine qui viennent, avec leurs bêtes, passer 4/5 mois sur les hauteurs, à 1500m environ. Les visiteurs (et acheteurs) sont ravis de retrouver, avec un sentiment de pérennité, une montagne humaine et vivante. Exemple à suivre ?
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